’’Pourquoi et comment abolir les armes nucléaires? Bientôt un référendum’’

Entrée libre

Le groupe local EELV Strasbourg à le plaisir de vous inviter à une conférence -
débat ayant lieu le jeudi 24 novembre à 19h, au restaurant Mandala.

Dans un contexte international de plus en plus instable avec l’émergence de nombreux conflits localisés, la montée du terrorisme et des régimes autoritaires, la question du danger nucléaire se pose avec acuité. Actuellement, 9 pays possèdent au total plus de 15 000 armes atomiques. A l’aune des bombes d’Hiroshima et de Nagasaki, elles pourraient anéantir 7 fois tous les êtres humains. Que valent de telles armes en termes de sécurité nationale et de défense des droits de l’Homme - C’est pour débattre de ces questions d’une brûlante actualité que le groupe local d’EELV Strasbourg propose une conférence sur le thème : « Pourquoi et comment abolir les armes nucléaires - Bientôt un référendum », avec Jean Marie Matagne.

Informations pratiques:

Date : jeudi 24 novembre 2016
Lieu : Mandala, 14 rue du Faubourg de Saverne à Strasbourg
Horaire : 19h

Intervenant : Jean Marie Matagne

Agrégé de philosophie, docteur d’Etat, président de l’« Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire » (ACDN) qu’il a fondée en 1996. Il a vécu 12 ans en Alsace, y a achevé ses études de philosophie et de psychologie, enseigné à l’Ecole Normale de la Meinau, soutenu son doctorat. Il a participé, entre autres, à la marche de 1971 contre l’ouverture du chantier de Fessenheim. Depuis janvier 1986, il lutte pour l’abolition des armes nucléaires, s’est porté candidat à la présidentielle de 2002 avec cet objectif, a fait 42 jours de jeûne en 2012 pour être reçu par le président Hollande et lui demander un référendum, a reçu le soutien unanime du Conseil fédéral EELV à cette demande. Aujourd’hui plus de cent députés et sénateurs ont signé une proposition de loi référendaire sur ce sujet. Membre du Conseil mondial d’Abolition 2000, il est notamment intervenu à Genève devant le groupe de travail de l’ONU qui a pris parti en août 2016 pour qu’un traité d’interdiction des armes nucléaires soit négocié en 2017. La France s’y refuse. Elle doit y participer.