OPUS FOTOPREIS / ’’PRIX PHOTO D’OPUS’’

SALLE ADAGIO (Conservatoire de Musique) , Thionville

Tarif non communiqué

L’Opus Fotopreis, concours bi annuelle, organisé par Opus Magazin, magazine culturelle de la Grande région (Sarre, Luxembourg, Rhénanie Palatinat, Lorraine, Wallonie, Communauté germanophone de Belgique), présente son édition 2015.

17 Lauréats au fort potentiels redéfinissent la photographie contemporaine, parmi eux 3 lauréats : Torsten Schumann ; Akosua Adu-Sanyah et Wolfgang Pietrzok se distinguent par des prises de vues énigmatiques, contemplatives, submersibles. Chaque photographe nous plonge dans une histoire, une colorimétrie. Cette exposition est un véritable lien transfrontalier entre Saarbrücken et Thionville. Vision passionnante de la photographie actuelle qui voyage de la galerie universitaire de HBKSaar à l’espace d’art de l’Adagio.

La mise en place du premier Prix Photo d’Opus supporté par Energis en 2011 était un grand risque, cependant les envois ont dispersé toutes les craintes. Le deuxième Prix Photo en 2013 était une confirmation glorieuse de la première tentative. Et maintenant en 2015, le troisième tour montre comment une idée s’établit: un prix d’art de photo avec une influence européenne, mais aussi une signification locale. Le nombre d’envois a diminué, par contre la qualité a augmenté; le tri d’envoi invalide a été presque entièrement éliminé. Et à la fin le résultat compte: Le niveau du Prix Photo d’Opus 2015 est au moins aussi élevé que celui de 2013, sinon plus.

Comme les années précédentes, les lauréats se détachent rapidement de l’ensemble des envois, ils représentent encore une fois des approches très différentes de l’art par le biais de la photographie. Pendant que le premier lauréat Torsten Schumann crée avec sa série „for tomorrow“ des images de situations quotidiennes aussi précises qu’énigmatiques pour représenter « street photography » au meilleur sens du terme, la gagnante du deuxième prix Akosua Adu-Sanyah prend pour thème la construction médiatique de la photographie. Ses autoportraits de longues expositions allant jusqu’à 35 minutes, où on souffre avec elle pendant la contemplation, changent entre primitivisme photographique et l’épuisement physique. Le troisième lauréat Wolfgang Pietrzok joue finalement avec les tailles des images et des copies, de formes préfabriquées et les attentes de l’observateur ; ses photos de modèles de châteaux baroques irritent non seulement dans leur forme et comparaison de taille, mais aussi en couleur.

Les trois œuvres vainqueurs sont rejoints par les récompensés en total dix-sept. Ils jettent aussi un coup d’œil à la scène photographique contemporaine dans son ensemble qui se caractérise par un désir de motifs simples. Que ce soit les vues strictes des nouvelles architectures de Paris, des portraits narratifs de jeunes gens à Tel Aviv, les têtes secouées avec des cheveux ébouriffés devant des tapisseries florales - tous les travaux racontent une histoire qui se développe à la contemplation en deux, trois ou même plus d’histoires. Décisif pour le jury était comme toujours que chaque image pourrait être considérée comme faisant partie d’un seul œuvre, d’une histoire, d’un cadre, d’une version colorée ou formelle. Les outils numériques de la photographie actuelle sont maintenant utilisés naturellement, - si on enlève ou non à une image le rapport avec la réalité, reste le travail de l’observateur.

En comparaison à de nombreux prix artistiques avec une orientation photographique le Prix Photo d’Opus supporté par Energis est très ouvert, en plus de cela il est agréablement inconventionnel, en ce qui concerne les envois. Cela garantit, que chaque jury, avec les lauréats aussi bien que les récompensés, crée une exposition passionnante qui part en voyage de la galerie universitaire de HBKSaar. Globalement, ainsi un regard approfondi se crée sur l’additif de l’arts dans la photographie au début du deuxième millénaire: il ne faut pas craindre pour cet art.

Avant-propos Prof. Dr. Sachsse HBK-Sarre