Exposition « Drôles d’oiseaux »
Hirondelles en vedettes, et en « guest stars » : colombes, chouettes, goélands, hiboux, et pinsons… en plein vol ou sur un arbre perchés, ce sont les oiseaux. Ils occupent le devant de la scène pour deux semaines. On le leur doit bien ! Ils sont en effet les victimes invisibles et de plus en plus silencieuses du réchauffement climatique et de l’appauvrissement des biotopes. Pourvu que nous puissions faire en sorte qu’ils perdurent malgré tout…
L’exposition d’AIDA Galerie
Michel Colin (lavis et gravure)
Alors qu’il pratique en brillant coloriste les techniques du pastel et de la peinture à l’huile, son répertoire d’expressions et de techniques, bien étendu, comprend également le lavis à l’encre de chine et l’estampe en noir et blanc. Et c’est en noir et blanc qu’il apporte sa contribution à cette exposition d’oiseaux, réservant une belle part aux hirondelles, dont on sait à quel point elles sont aujourd’hui une espèce menacée. Peut-être le choix de les représenter ainsi porte-t-il une prémonition du risque de leur disparition ? Mais c’est aussi avec légèreté et une belle vivacité qu’il les prend sur le vif et nous les restitue pleines de vie, d’un geste sûr et enlevé.
Michel Friz (photographie)
C’est à une véritable expérience qu’il s’est livré : il a tenté d’apprendre à lire ce que les hirondelles nous écrivent dans le ciel. Sa quête s’est tout d’abord révélée décevante. Rien de lisible, que des bribes dépourvues de sens… Mais peu à peu, les points de chute de ces ellipses improvisées dans le ciel se sont laissés voir , et quelque chose à commencer à se dessiner, révélant dans leur vol comme la quête du geste parfait. Peu à peu, un langage de dimension universelle s’est dévoilé, apparaissant comme une évidence, livrant le moyen de se libérer des frontières humaines l’alphabet des hirondelles qui s’écrit…La série de photos qu’il a apporté pour cette exposition est composée de 15 tirages.
Marie-Chistine Hirsch (peinture)
Les oiseaux en vol appartiennent à son répertoire de thématiques depuis longtemps déjà. Peut-être ce thème représentait-il d’abord pour elle une métaphore de puissance et de souveraine liberté. Depuis, elle s’est intéressée plus particulièrement à la représentation du mouvement en peinture, et notamment de la danse et du corps en mouvement à l’occasion de la pratique sportive. La représentation visuelle du vol des oiseaux constitue à la fois un véritable défi d’expression pour le peintre, ainsi qu’une occasion de restituer quelques secondes de légèreté, de liberté et d’éphémère beauté du vol des pinsons, colombes et goélands.
Nicole Kopp (sculpture)
Elle aborde le volume par le modelage et le travail de la terre, s’emparant de thématiques variées telles que figures animales, Avec des formes épurés comme les chats ou les poissons, et thèmes végétaux, comme les arbres. Le dénominateur commun de ses approches est la recherche de formes simples, très épurées et stylisées, parfois aux limites de l’abstraction. Elle a cherché, pour cette exposition, à résoudre une parfaite gageure : restituer par les volumes la dimension aérienne de ces volatiles, saisis en vol déployant leurs ailes…
Jenny Niess (sculpture)
Rien mieux que le fil de fer ne pourrait, comme médium, exprimer le caractère aérien de la thématique de cette exposition. Et c’est ce matériau qu’elle a choisi, pour son aptitude à simplement suggérer le volume par un trait dessiné et lancé dans l’espace. Avec ce moyen, elle crée un univers plein de légèreté et peuplé d’oiseaux pris sur le vif. Et avec ces outils, elle génère par ses créations une expression en résonnance avec les sujets qui lui tiennent à cœur : des sujets invitant à décoller de terre, se libérer des soucis quotidiens et s’emplir les yeux de pleine liberté…
Anne-Marie Rodic (peinture)
Les motifs végétaux, arbres, plantes, fleurs et feuillages, figurent de longue date parmi les thématiques de ses travaux. Avec les peintures acryliques qu’elle a apportées pour cette exposition, ils s’entrelacent et mêlent leurs lignes sinueuses aux dessins et aux couleurs des plumages d’oiseaux. Ses réalisations sont une fête de lignes et de couleurs. Elles se distinguent par la subtilité des harmonies ainsi que par la recherche manifeste d’un parfait équilibre des compositions.
AIDA Galerie
Elle est la galerie d’art de l’Association des Artistes Indépendants d’Alsace (AIDA). Sa vocation principale est la diffusion artistique des travaux réalisés par ses membres.
Plus ponctuellement, elle organise de grandes expositions collectives « hors les murs » dans les villes alsaciennes, participe à des échanges avec d’autres associations d’artistes hors d’Alsace (par exemple en Pays de Bade ou en Lorraine) ou accueille les expositions d’artistes invités.
AIDA Galerie organise dans ses murs chaque année plus d’une vingtaine d’expositions.
L’AIDA
L’AIDA (Association des Artistes Indépendants d’Alsace) est la plus ancienne association d’artistes d’Alsace en exercice. Ses origines remontent aux années 1900.
Elle compte aujourd’hui une centaine de membres, tous artistes des arts visuels, vivant et travaillant en Alsace ou en lien avec cette région. Les ateliers des artistes de l’association sont répartis dans toute l’Alsace, si bien qu’on peut dire que l’AIDA est un animateur de la vie culturelle régionale.
aida.galerie.strasbourg@gmail.com
Lieu : galerie Aida
Adresse : Rue Grand Rue
Ville : Strasbourg
Quartier : Centre ville
Département : Bas-Rhin
Région : Grand Est
Pays : France
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